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 Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé]

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Samuel J. Scott

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MessageSujet: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeSam 12 Oct - 11:21


 

Travailler, compiler, émarger, toute la sainte journée...

J'avais actuellement tout un tas de papier à lire, à envoyer, à réécrire, à renvoyer, à maudire et à imprimer. Toute une montagne de papier. Un massif, que dis-je, c'était... C'était... C'était seulement une simple feuille de papier sur laquelle je bloquais bêtement. Pas une phrase ne me venait, pas un mot ne s'inscrivait sur le parchemin jaune, parsemé de quelques tâches d'encre qui avaient malencontreusement rencontré la feuille. Et je restais, stupéfié, au dessus de mon bureau, plume à la main, la goûte au bord de la gouttière, son arrondi s'agrandissant et menaçant de tomber à tout moment pour aller rejoindre ses comparses sur le papier déjà étalées. On eût pu croire que je réalisait une carte du ciel nocturne, mais il n'en était rien. Non, ce n'était que des bavures sûres sur une papier définitivement immaculé de mot, pendant qu'une voix me susurrait à l'oreille de poser le plumeau.  C'était quand même incroyable de ne point pouvoir ainsi travailler alors que dans ma tête fourmillait tous ce que je voulais écrire, telle une termitière grouillante prête à aller grignoter, mordre, manger, dévorer le premier bout de bâton venu. Mais non, rien ne sortait de cette fichu plume !

Je posais la pointe de la plume dans l'encrier avec un soupir d'énervement. Rien n'était ressorti de ce travail abscons. Je n'avais pas du tout la tête à cela il faut dire. Mon esprit tournait autour de Léonora. Sa situation m'inquiétait un peu, et je me prenais la tête pour cela, au lieu de me concentrer sur mon travail. Je m'adossais au dossier de ma chaise et m'étirais grassement, baillant en même temps, un bâillement à m'en décrocher la mâchoire. On eût pu croire que je venais d'accomplir un travail phénoménal. Si les gens voyaient à quel point j'avais travaillé... Ce n'était pourtant pas grand chose, une simple petite interview que j'avais mené il y a peu. Je me levais de ma chaise, ne jetant pas même un regard au papier, marchant d'un air hagard vers la fenêtre, ne souhaitant qu'un simple café bien serré. Toute cette histoire me sortait par les yeux, j'avais besoin d'une pause.

Regardant les passant marcher devant la fenêtre, sur le trottoir en contrebas, je me pris à rêvasser. L'espace d'un instant, j'aurais apprécié me retrouver parmi eux. Sortir de ce bureau qui sentait le renfermé, qui suintait la promiscuité, simple décor de toute une oppression exercée de nos jours. J'aurais voulu l'espace d'un moment pouvoir m'en aller loin d'ici, pouvoir partir vers d'autres pays, l'Italie, la France... Peut être même en Hongrie ? N'importe où mais pourvu que cela soit loin d'ici...
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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeSam 12 Oct - 12:38


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La journée débutait étonnement bien et la jeune femme n’aurait pu rêver mieux. Avoir droit à une simple bonne journée en ces temps de crise était une vraie bénédiction et rien n’aurait pu gâcher ce petit moment de répit. Elle s’était interdit de penser à quoi que ce soit de mauvais, même si elle savait qu’en rentrant son petit bonheur s’envolerait en un claquement de doigt. Il y aurait Alexander en train de tourner en rond, Alozjy en train de se torturer ou tout simplement une mauvaise nouvelle qui viendrait entacher le ciel à peu près bleu au-dessus de sa tête. Mais qu’importe. Elle était décidée à profiter des heures qui lui restaient et, une fois son travail achevé, s’octroya une pause. Elle rayonnait presque en déambulant entre les bureaux de ses collègues, qu’on pourrait tout aussi bien appeler ses sous fifres. La blonde s’était arrangée et quelques peu calmé depuis qu’elle côtoyait de nouveau sa famille mais le plaisir qu’elle retirait à torturer quelques petits nouveaux et journalistes en devenir n’était pas parti, au plus grand regret de son entourage. Cependant personne n’en était jamais mort –tout du moins pas à sa connaissance-, alors pourquoi s’arrêterait-elle. C’était dans sa nature, point à la ligne.
Elle distribua une ou deux tâches ingrates aux stagiaires qui pouvaient traîner, cinq ou six à ceux qui semblaient déborder. Elle n’avait plus rien à faire mais préférait rester au journal, essayant de se remémorer le plaisir qu’elle prenait à venir ici auparavant. Cet endroit n’était plus le même depuis que le Ministère avait mis son nez dans les affaires de la Gazette et c’était en partie la faute de Circé. La promotion qu’elle avait obtenue quelques années auparavant était due au bon vouloir d’une seule personne qui n’était autre que Diane Grey. Ainsi Circé ne valait-elle que de simples recommandations ? C’était sa vie entière qui était remise en question depuis qu’elle l’avait appris. Mais sa foi en son talent ne pouvait pas être entièrement ébranlée avec un unique ordre d’une femme haut placé. Elle l’avait juste aidé, et la rédactrice ne pouvait lui en être que reconnaissante.
D’une démarche presque sautillante, elle se dirigeait vers la salle de pause, les mains dans les poches de sa jupe en satin beige qu’elle avait acheté impulsivement la semaine précédente. Mais alors qu’elle s’apprêtait à s’engouffrer dans l’ascenseur, une silhouette interpella au loin. Quel était donc ce sorcier qui semblait se tourner les pouces ? Une seule personne pouvait prétendre à se reposer dans cet endroit, et ce n’était certainement pas un stagiaire ou un simple journaliste qui allait glandouiller pendant que les autres travailleraient. Une ride apparut sur son front marquant son mécontentement et délimitant parfaitement le milieu de ses deux sourcils. Sa démarche fut soudainement plus déterminée et ses sandales Burberry claquèrent désagréablement sur le vieux parquet ancestral du journal.
Elle reconnut d’un seul coup la silhouette du jeune homme qui semblait rêvasser et s’arrêta net, la surprise balayant son air revêche. Une sensation désagréable s’empara de tous ses membres et fit naître à la naissance de sa colonne vertébrale un drôle de frisson. Ce sentiment l’avait déjà déstabilisé auparavant et le seul moyen de s’en défaire avait été de chasser le jeune journaliste à l’autre bout de la ville pour une interview quelconque. Elle ne pouvait pas renouveler son stratagème mais ne pouvait pas non plus laisser filer ce petit fanfaron qui semblait plus s’intéresser à ce qu’il se passait dehors plutôt qu’à son travail ; Et Circé, souvent définie comme tyrannique, ne pouvait accepter une telle chose. Elle savait pertinemment qu’on pouvait tomber en banne d’inspiration, qu’on pouvait ne pas savoir écrire, qu’on pouvait avoir mal aux doigts ou tout simplement devoir relâcher son esprit, mais elle ne voulait pas de tout ça dans son journal. Et même si ce n’était pas le sien, c’était tout comme. Son acharnement à s’en prendre aux autres et à ne vouloir que le meilleur d’eux-mêmes venait sans doute du fait qu’elle avait toujours été exigeante envers elle-même, mais également du fait qu’elle perdait de la passion qui l’avait traîné jusque dans cet endroit. Et ça, elle ne voulait pas se l’avouer.
Quoi qu’il en fût, elle reprit une démarche assurée bien que plus calme et revêtit un air joueur sur ses fines lèvres. Aller torturer le beau brun semblait une bonne occupation et l’amener à sortir de ses gonds empêcherait surement la jeune femme à tomber sous son charme.
Elle avait craqué dès les premières fois qu’elle l’avait vu. Pour son physique, pour son charme, pour son sourire en coin, pour sa manière de relever les yeux chaque fois qu’elle l’empêchait d’écrire. Elle aurait pu le séduire ouvertement, comme elle savait si bien le faire, mais quelque chose l’en empêchait. C’était un collègue de travail et elle ne pouvait pas se permettre de se montrer vulnérable et encore moins de lui montrer un quelconque intérêt. Elle devait se montrer inaccessible. Ce qui était désagréablement difficile avec Samuel.
Il paraît que 1207 personnes en moyenne passent dans cette rue, commença la rédactrice d’une voix sereine. Le jeune homme se retourna et sembla d’abord surpris, sans pour autant paniquer. L’assurance de Circé ne s’en fissura pas pour autant et elle s’installa sur le bureau du journaliste avec cet air qui lui donnait un droit sur toute chose dans ce bâtiment. N’importe qui aurait pu être déstabilisé avec le fessier de la patronne sur son plan de travail. Mais pas Samuel. C’est d’ailleurs une des choses qui lui plaisait et qui l’énervait en même temps. Tant de sentiments contradictoires naissaient et se battait au fond de la blonde lorsqu’elle était en présence du beau brun. Mais sa détermination à garder la face pouvait tout combattre. C’était devenu un domaine dans lequel elle excellait et la victoire lui était quasi toujours décernée. Mais si tu veux aller vérifier en bas puisque ça m’a tout l’air de t’intéresser, je peux te renvoyer avec ton bureau dans un carton, déclara-t-elle clairement en considérant son interlocuteur dans les yeux. Les hostilités étaient engagées, espérant ne faire qu’une bouchée du jeune homme pour refréner ses ardeurs et ne plus voir en lui un potentiel quatre heures.

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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeDim 13 Oct - 9:04


 

Je ne savais depuis combien de temps j'étais là, apathique, à regarder passer les gens, en tout cas, cela m'obnubilait suffisant pour que je n'entende pas ma patronne arriver dans mon dos. Note à l'avenir : faire un peu plus attention à ses arrières, surtout au boulot. Car avec une patronne comme elle, en effet, il valait mieux faire attention à ses fesses si on ne voulait pas qu'elles soient rôties, lacérées et j'en passe, à coup de maléfices ou non d'ailleurs. Je me retournais donc, au son de la voix de la Heinrich Muller de la Gazette. Cela me surprenait toujours qu'une voix pareille appartienne à une personne comme elle. Elle, je parle bien sûr de Circé Somnus. La si agréable meneuse de la Gazette du Sorcier. Et oui, j'avais vraiment à faire affaire avec la tête du groupe journalistique. Pour en revenir à cette si extraordinaire personne, il faut savoir que sa voix et accordée à la perfection avec son apparence. Mais ces deux dernières sont en total désaccord avec sa personnalité. On eût pu croire que c'était une personne agréable, mais en réalité, il n'en était rien. Je la voyais comme un être perfide, oisif, prêt à tout pour pouvoir écraser ses collègues, et ses employés. Surtout ses employé d'ailleurs, puisqu'elle n'avait maintenant plus de collègues... Je n'étais d'ailleurs pas le seul à le penser. Je l'entendais dans les couleurs, quand les gens discutaient à couvert entre eux. J'en percevais quelques bribes, mais jamais de conversations entière, ce qui aurait eu pour effet, s'ils s'étaient fait prendre, de les faire pour le moins licencier.

-Il paraît que 1207 personnes en moyenne passent dans cette rue. Mais si tu veux aller vérifier en bas puisque ça m’a tout l’air de t’intéresser, je peux te renvoyer avec ton bureau dans un carton.

Forcément, cela ne pouvait pas rater. Une menace s'était inévitablement insérée dans ses paroles. A croire que c'était une seconde nature que d'être menaçante. Je me retournais alors et vis que, tout en disant cela, elle s'assit sur le coin de mon bureau, déjà bien encombré. C'était un exploit que d'y caser quelque chose d'aussi massif, vu le nombre de papiers qui tenaient en équilibre sur le meuble en bois massif. Il craqua. Je n'aimais pas que l'on s'assoit sur un meuble sur lequel je travaillais. Cela avait en général pour effet de mettre un foutoir monstre que je devais inévitablement ranger. Sans compter que là, elle verrait inévitablement le papier qui était maculé de tâches . Mais de tâches uniquement... Soupirant, je me préparais à une dure lutte, mais il faut dire que j'avait l'habitude et la joute facile.

-Vous vous ennuyez tellement que vous avez vous même compté de votre fenêtre pour faire vos statistiques ? C'est sûr qu'en noyant les autre de travail, on a le temps de s'ennuyer...

Croisant les bras, je la défiais du regard. Je savais que je jouais un jeu dangereux, mais il fallait bien qu'une personne lui résiste de temps en temps, sinon sa dictature serait tellement puissante qu'elle n'aurait sûrement plus aucune limite.
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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeJeu 17 Oct - 9:03


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Vous vous ennuyez tellement que vous avez vous même compté de votre fenêtre pour faire vos statistiques ? C'est sûr qu'en noyant les autre de travail, on a le temps de s'ennuyer... Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme et ses yeux passèrent du jeune homme à ses chaussures l’espace d’un instant. Elle semblait sereine mais son corps tout entier semblait attirer par le brun et la lutte s’annonçait difficile. Il n’était pas dans les habitudes de la grande et sadique Circé Somnus de ressentir la moindre attirance, qu’elle soit physique ou intellectuelle, pour un simple employé de la Gazette. Il y avait bien eu Alexander, mais c’était un cas à part. Il s’était défoncé pour son boulot comme elle avait eu l’habitude de toujours le faire. Et il lui avait sauvé la vie.
Des journalistes comme ça, il en existait peu. Il n’y avait qu’un nombre infime dans tout le lot de prétendants au poste. Mais il en existait bel et bien, et la rédactrice ne voulait que la crème de la crème, des sorciers prêts à s’inventer un troisième bras pour tenir davantage de plumes et travailler à 200%. Mais on s’égarait.
Le brun lui tenait tête sans masquer ses intentions. C’était de la tarte pour la blonde, qui excellait peut-être dans les menaces cachées et les sous-entendus dramatiques, mais qui préférait de loin l’affrontement direct.
Ses yeux revinrent au visage angélique du journaliste, visiblement satisfait de sa réplique. En vérité ces statistiques viennent de l’employé qui était assis à ta place avant. Elle commença à jouer avec quelques bouts de papiers qui trainaient, empiler en désordre sur le bureau qui avait des airs de champ de bataille. Aujourd’hui il écrit des rubriques pour un torchon qui n’intéresseraient même pas le plus simplet des trolls. La blonde essaya de fureter sur le plan de travail pour trouver un quelconque indice sur la vie du jeune homme. C’était mesquin, mais le menacer sur son travail ne marcherait pas éternellement. Elle devait passer à un niveau supérieur, et sa vie privée était le second palier. C’était comme ça qu’elle fonctionnait. Cependant, ses yeux balayant le chaos journalistique, elle n’aperçut rien qui ne valait le coup. Aucune photo, aucune contravention magique, aucune autre revue à part quelques articles de la Gazette. A première vue, il semblait respecter son lieu de travail et n’y consacrer son temps que pour… travailler. C’était un bon point, et Circé devait le reconnaître, mais ça ne l’aidait pas à s’attaquer à Samuel.
Et alors que ses doigts se dandinaient au-dessus des montagnes de feuilles remplies à l’encre noire, le regard du jeune homme trahit une pointe d’anxiété. Ses yeux se tournèrent derechef vers le centre du bureau et elle aperçut la page vierge. Ses lèvres s’étirèrent davantage dans une moue presque diabolique qui lui était propre. Elle pouvait paraitre comblée, mais ses intentions étaient mauvaises. Et puis j’ai beau te noyer de travail Samuel, ça n’a pas l’air de beaucoup t’inspirer. Crois-tu que tes capacités sont bien trop grandes pour daigner accomplir le travail que je te donne ? Elle attrapa la feuille tachetée et se redressa pour contourner le brun, apparemment exaspéré par le comportement de sa patronne. Mais elle s’en délectait. Pouvoir casser les pieds à ses collègues était très relaxant pour la jeune femme, ce n’était un secret pour personne. Peut-être que je devrais donner ton boulot à quelqu’un d’autres, il y a une liste de prétendants qui n’attendent que ça. Elle se planta dans son dos face à la fenêtre, la même qu’il avait contemplé avant l’arrivée de la rédactrice. Donne-moi une seule bonne raison pour justifier ta présence ici. Qui sait, je suis surement dans un bon jour et je serais probablement clémente, claironna-t-elle la page toujours en main. Etre une garce tyrannique, voilà ce qui la définissait parfaitement.
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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeDim 20 Oct - 9:13


 

- En vérité ces statistiques viennent de l’employé qui était assis à ta place avant. Aujourd’hui il écrit des rubriques pour un torchon qui n’intéresseraient même pas le plus simplet des trolls.

Encore un qui avait été pressé jusqu'à la moelle puis gentiment remercié. Cela se faisait de plus en plus. J'avais été l'un des rares à tenir le coup, et il m'en avait fallut du temps, pour gravir les échelons, pour monter le plus haut possible dans la hiérarchie. J'y étais arrivé tant bien que mal. Comme quoi, cela pouvait bien servir de passer ses soirées seul. On finissait par se plonger à corps perdu dans la seule chose qui nous restait : le travail. Et j'en était arrivé là. A ce moment précis de mon existence, à être en vis à vis avec une chef tyrannique, draconienne, dictatoriale, impérieuse et j'en passe. Enfin... Il fallait bien que, tel saint Georges, je terrasse un jour la bête cracheuse de flamme ! Mais cela ne serait pas pour cette fois à mon avis. Elle continuait de triturer les affaires posées sur mon bureau qui, tel un no-mans land, exposait le cadavre d'une feuille toujours agonisante de mot, dépouillé de tout ce qui faisait d'elle une chose plus importante. Elle finirait bien par la trouver, sous se fatras de papier. Ses mains s'en empareraient telles des serres acérées serties de milles lames sans cesse et sans pitié prête à vous lacérer.

Et puis j’ai beau te noyer de travail Samuel, ça n’a pas l’air de beaucoup t’inspirer. Crois-tu que tes capacités sont bien trop grandes pour daigner accomplir le travail que je te donne ? Peut-être que je devrais donner ton boulot à quelqu’un d’autres, il y a une liste de prétendants qui n’attendent que ça. Donne-moi une seule bonne raison pour justifier ta présence ici. Qui sait, je suis surement dans un bon jour et je serais probablement clémente.

Voilà, elle l'avait vu. Je fronçais les sourcils. Juste au moment où j'avais une panne d'inspiration, elle venait, ce n'était vraiment pas de veine. Bon, la joute moyenâgeuse, cela sera pour une prochaine fois. Pour le moment, je me devais de revêtir une armure pour pouvoir me défendre du mieux possible. Je sentais que je pouvais très bien perdre mon travail sur ce coup là. Passant dans mon dos, elle continua son discours. Je me retournais en même temps, histoire de ne pas avoir l'ennemi dans le dos.

- Depuis que j'ai été engagé, je bosse avec acharnement. Et sans me vanter, j'ai une bonne plume, ce qui n'est pas forcément le cas de tous vos employés.

Plutôt maigre comme excuse, c'est sûr... En même temps, tout ce que je pourrais dire pourrait être retourné contre moi avec cette femme. Alors autant y aller à petit pas, prudemment, pour ne pas se prendre un retour de flamme, qui serait sûrement violent.
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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeVen 25 Oct - 4:27


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Depuis que j'ai été engagé, je bosse avec acharnement. Et sans me vanter, j'ai une bonne plume, ce qui n'est pas forcément le cas de tous vos employés. La jeune femme réprima un énième sourire. Dans le fond, il avait raison -et elle s’attellerait à la difficile tâche de virer les énièmes incompétents engagés. Les quelques articles qu'elle avait eu l'occasion de lire s'était révélés plutôt bons et elle n'avait jamais rien trouvé à redire sur son travail. Mais ce n'était pas ce qui l'intéressait. Elle savait que Samuel était un bon employé et ferait sûrement un bon journaliste. Oui sans doute. Mais Circé ovulait de la forme, elle ovulait qu'il se défende, elle voulait qu'il se batte, que ce soit pour son travail ou pour autre chose. Elle voulait du spectacle, de la comédie, elle voulait de l'ardeur et de l'action. La jeune femme était attiré par le brun et elle avait non pas besoin de se distraire et l'oublier comme elle savait si bien le faire, mais besoin qu'il la repousse (ou pas d'ailleurs), qu'il y ait une tension, qu'ils se repoussent, qu'elle ressente quelque chose. C'était assez tordu comme principe et ce concept ne s'était pas concrétisé aussi clairement dans son esprit, mais c'était l'idée.
Elle attendit une suite qui ne vint évidemment jamais, et tomba nez à nez avec le joli minois du journaliste lorsqu'elle fit volte-face. Ses yeux rieurs brillaient d'une intelligence sournoise et, bien qu'il semblait embêté par sa perturbatrice de patronne, son visage angélique étincelait. Il était rare pour la rédactrice de trouver de la beauté chez ses employés, elle qui ne faisait généralement tourner l'image esthétique de la Gazette qu'autour d'elle-même. D'un naturel narcissique et fier, la blonde ne se préoccupait pas de la tête de ses sous fifres ce qui, dans un certain sens, pouvait être considéré comme une bonne chose. Mais Samuel avait ce petit quelque chose dans le regard et dans l'allure qu'il était rare de croiser. Déboussolée quelques secondes, Circé ne perdait cependant pas la face. Elle tourna de nouveau autour du bureau et sortit sa baguette de sa main libre pour la faire tournoyer au dessus de la feuille vierge. Et c'est tout ? C'est comme ça que tu défends ta place ? Elle haussa les épaules et feigna une moue déçue. J'aurais espéré quelque chose de plus... construit. Plus esthétique. Mais si cette réponse te convient... Quelques mouvements du poignet sa baguette s'agita, dessinant en grosses lettres rouges le mot « RENVOYE ».
Quelques curieux apeurés regardaient la scène avec béatitude, incapable d'un quelconque geste. Ils étaient pendus aux dires de leur tyran. Avec un pareil public, la jeune femme ne pouvait que donner dans le spectaculaire, dans l'excessif. Un simple chef n'aurait donné qu'une réprimande tout au plus ou ne se serait même pas arrêté pour fourrer son nez dans le travail de ses employés. Mais pas elle. Elle voulait s'amuser avec Samuel, lui tirailler les nerfs, lui retourner l'estomac, le martyriser, le torturer gentiment. En faire un exemple pour l'intégralité du bureau n'était qu'un bonus dont elle profitait.
De nouveaux coups de baguette envoyèrent la feuille ainsi que ses semblables sur la baie vitrée et retranscrirent quelques mots pour effacer la sentence. Inspiration. Volonté. Acharnement. Voilà les trois principaux points pour être un bon journaliste et pouvoir prétendre travailler ici. C'était de l'intimidation pure et dure. A sa manière de faire, on reconnaissait en écho la voix et les gestes d'une femme d'un autre temps : Dolores Ombrage. Circé ne lui ressemblait en rien intellectuellement et elle ne se considérait pas comme cruelle -quoi qu'un peu- mais exigeante. Cependant sa fermeté, son autorité et sa fierté rappelait vaguement les allures d'une dictatrice au plein pouvoir. Mais il n'en était rien. Elle aussi pouvait se retrouver sur la paille du jour au lendemain si un de ses supérieurs décidait que le journal n'avait plus besoin d'elle. C'était d'ailleurs ce qui avait failli se produire, et Alexander avait payé les pots cassés. Mais elle avait du talent, c'était indéniable -et son rang lui garantissait à 75% sa place. J'aurais pu classer la passion avec, mais il est évident que personne dans ce journal n'a été pris sans qu'il n'ait un minimum de passion. Il était rare qu'elle aborde le côté sentimental du journalisme et l'on se demandait parfois si elle aimait son travail pour ce qu'il était à la base. Mais la belle n'était au fond qu'une passionnée maladive de littérature et d'informations en tout genre. La journalisme était sa destinée depuis son plus jeune âge et jamais son choix n'avait été remis en question.
Les collègues de Samuel se jetaient des coups d'oeil affolés et se demandaient si ses dires étaient bon signe ou s'il fallait déguerpir au plus vite. Leur patronne était toujours tournée vers le jeune homme brun et ses mains se posèrent sur le bureau de manière à former un triangle avec en son sommet, son délicieux visage. Ses lèvres s'étirèrent largement en un sourire venimeux. Donc Samuel, et ce prénom glissait délicatement sur sa langue. Crois-tu que tu mérites ta place ?
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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeLun 18 Nov - 5:55


 

Toujours ce tête à tête, ce duel entre nous continuait. Apparemment, la réponse que je lui apportais ne suffisait pas, mais elle avait eu l'avantage de couper court aux joutes verbales qui auraient continuées dans le cas contraire. Au lieu de cela, elle écrivit sur la feuille vierge un simple mot en majuscule rouge. Un seul. Des duels où la verve était en exergue, nous étions passés aux menaces, aussi soudainement que cela pouvait être prévisible.

La jeune femme se trouvait maintenant à côté du bureau. Entre la fenêtre et ce dernier, elle avait laissé comme une piste chasseresse de parfum odorant où l'on pouvait trouver des fragrances de muguet et de lilas. Parfaite même dans l'éthéré, cruelle même dans l'impalpable. Les paroles étaient devenues dures et tranchantes, transformant les mots en autant de poignards acerbes qui pouvait à tout moment se planter de façon létale dans l'esprit de presque n'importe qui.

D'un geste bref, elle fit s'envoler la feuille, accompagnée de quelques autres, les projetant sur la vitre dépolie de la pièce étriquée. Ce faisant, elle écrivit, sur la feuille vierge qui restait du dessous du tas sur le bureau, trois mots, succincts et brefs : Inspiration, volonté et acharnement. Tous trois en majuscule, eux aussi.
Je déglutis. Elle reprit.


- Voilà les trois principaux points pour être un bon journaliste et pouvoir prétendre travailler ici. J'aurais pu classer la passion avec, mais il est évident que personne dans ce journal n'a été pris sans qu'il n'ait un minimum de passion.

Reposant sa baguette, elle posa alors ses mains aux angles du bureau, se penchant légèrement, elle fit s'ébranler une pile de papier déjà bien haute et, me regardant, ou plutôt me transperçant du regard, un regard de faucon qui aurait trouvé sa proie, elle reprit pour la seconde fois.

- Donc Samuel. Crois-tu que tu mérites ta place ?

Cette phrase pouvait alors tout déterminer. J'attendis quelques secondes. Mon corps était pétrifié, immobile tel une statue de marbre. Plusieurs minutes s'écoulèrent encore, ne laissant présager de mes pensées et de ce qu'il pourrait se passer par la suite. Physiquement, j'étais totalement immobile, mais intérieurement, je bouillonnais, réfléchissant plus vite qu'un cheval ne pouvait au galop. Que devais-je faire, plier l'échine et passer pour un couard, lui montrant ma faiblesse et la laisser me reconsidérer comme tous les autres ou bien continuer de faire mur à sa tyrannie et risquer de me faire sortir du bâtiment à coup de soulier ? Dans tous les cas, j'avais bien l'impression d'être plus ou moins piégé. Bêtement piégé. Et j'avais bien l'impression que la mélusine, cette morgane aux cheveux bonds ne me laisserait pas m'en sortir aussi facilement. Je commençais donc à me mouvoir avec une lenteur à mon goût trop excessive.

- Je pense que je la mérite mais que je dois encore batailler dur, et je vous remercie de la confiance que vous placez en moi.

Il fallait flatter le dragon, cela le rendrait peut être moins violent, ou tout du moins, cela l'apaiserait un peu. Il fallait bien tenter.

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Circé P. Somnus

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ϟ ANNÉE D'ÉTUDE/METIER : Rédactrice en chef à la Gazette du Sorcier
ϟ SANG : Pur
ϟ OU ES-TU ? : En train d'interviewer quelqu'un.
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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeMar 4 Fév - 6:08


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Je pense que je la mérite mais que je dois encore batailler dur, et je vous remercie de la confiance que vous placez en moi. La jeune femme leva les yeux au ciel et soupira, lassée de devoir pousser le jeune homme et lui tenir la main pour qu’il daigne prendre des risques pour défendre sa place. Elle n’allait pas le renvoyer, évidemment que non, ce n’était qu’une simple plaisanterie, une petite mascarade. Mais elle s’attendait à mieux de sa part. L’excitation qu’elle avait ressentie jusque-là était en chute libre. Son sourire disparut tandis qu’elle se retourna vers ses autres employés pour les congédier –ou leur ordonner de se remettre au travail. Les alentours du bureau se vidèrent et Circé se retrouvait désormais seule pour parler à son employé le plus canon. Ne prends pas ça au sérieux Samuel, je ne vais pas te foutre à la porte. Elle contourna le bureau pour se planter derrière le journaliste, les bras croisés. Une moue boudeuse s’afficha sur son visage. Elle réfléchissait, essayait de savoir si le pousser davantage dans ses retranchements amènerait à quelque chose.
C’était inutile. Son statut de patronne était bien trop imposant que qu’il puisse lui tenir tête, et son idée de se confronter à lui n’avait plus l’air si brillante. Mais au moins, son excitation attisée par le jeune homme n’avait plus lieu d’être et s’était estompée avec ce petit jeu. Au moins, elle était calmée. Mais cette mascarade apparaissait comme un échec aux yeux de la blonde, et elle avait horreur de ça. Mais je pensais que tu aurais bien plus de cran que ça. Je t’intimide autant ? Son sourire était perceptible dans le ton de sa voix. Finis donc ce que tu as à faire, et tu peux rentrer chez toi. Je donnerais le reste des dossiers à tes collègues, puisqu’ils n’avaient pas l’air d’avoir tant de boulot que ça. Elle se rappela que quelques instants auparavant, quelques employés s’était amassés autour du bureau du sorcier pour espionner le petit spectacle. Elle allait prochainement régler ces petits détails, et les assommer de travail était déjà un bon commencement. Mais était-ce dans ses habitudes de faire des faveurs à certains d’entre eux ? Avait-elle raison de délester Samuel de son travail de la journée ? Sans doute pas. Mais elle ne voulait pas le voir trainer dans le journal le reste de l’après-midi. Elle se rattraperait plus tard, lorsqu’elle aura les idées plus claires et l’humeur moins changeante.
D’un coup de baguette, le désordre qu’elle avait mis dans les documents de Samuel se rangea de lui-même, comme si la jeune femme n’était jamais passée par là. Circé, la patronne tyrannique, rangeait le bureau d’un de ses employés ? C’était une première. Elle était déboussolée par cette confrontation qui n’avait menée à rien. Elle prit le chemin de la sortie, déçue de cette entrevue et refroidie de ne pas avoir obtenue ce qu’elle voulait. Juliette, un cappuccino, tout de suite. La nouvelle stagiaire s’empressa d’abandonner ce qu’elle faisait pour exécuter les ordres de sa supérieure en interrogeant ses collègues : un quoi ?
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Aaron L. Grey

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MessageSujet: Re: Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] Icon_minitimeSam 8 Mar - 1:32

Coucouuu !! Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] 487550

Qu'en est-il de ce Rp ? S'il est terminé veuillez l'indiquer Smile
Mercii Rêverie sur le bord d'une fenêtre [PV Circé] 303738
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