Parfaite. Voila comment fut la jeunesse de Maximilian. Du début à la fin. un père et une mère qui s'aime. Assez riche pour être à l'abris du besoin mais pas assez pour ne pas en avoir les querelles. Son père était un sorcier et sa mère une moldu. celle-ci n'en revenait toujours pas de ce monde qui s'imposait à elle. Elle avait toujours refusée d'accompagner son mari dans le monde magique, pensant, à juste titre, qu'elle n'y était pas à sa place, et qu'il ne valait mieux pas se frotter aux plus grands que soit. Maximilian aurait dû écouter plus sérieusement sa mère quand elle prononçait ses sages paroles, mais, enfant joueur, il était trop occupé par le petit balais que son père lui avait un jour apporté du Chemin de Traverse. Oui Maximilian vécut une vie tranquille.
Il passa ses onze premières années à faire des allés retours entre son école et sa maison, rentrant chaque soirs dans un foyer accueillant et chaleureux. Son visage angélique et son caractère charmeur et taquin firent vite de l'enfant une petite vedette, et, dans son quartier, tout le monde la saluait par son nom. Il était heureux, se couchant chaque soir fier de sa journée.
A ses onzes ans, il ouvrit, febrile, la lettre de Poudlard, et hurla de joie quand il eu fini d'en lire le contenu. Son père le hissa sur ses épaules et Maximilian agita les bras, tel un vainqueur. Pour sa mère, en revanche, la nouvelle fut plus dur à avaler. Elle avait toujours su que son enfant finirait par partir loin d'elle, mais elle avait toujours eu l'espoir, au fond, que quelque chose empêche la séparation avec son enfant. Elle essaya de se montrer joyeuse et suivit Maximilian jusqu'à sa chambre où elle l'aida a sélectionner ce qu'il prendrait ou non pour son départ. Pour Mme Trudgow, les vacances d'été passèrent en un soupir, et elle se retrouva, un matin, sur le quai d'une gare, à pleurer le départ de son enfant qui, comme par magie, disparut dans un mur.

Quand Maximilian rentra pour ses premières vacances, il ne trouva que sa mère qui l'attendait sur le quai. Seuls, ses parents avaient osé se dire ce qu'il n'avait jamais osé devant leur enfant, et ils s'étaient séparé. Le Griffondor passa une semaines chez sa mère, une semaine chez son père, passant de ce fait les vacances les plus décevante qu'il n'eu jamais a passer. Lui qui avait eu tellement de chose à raconter à ses parents avait perdu son entrain, et il rentra à Poudlard plus triste que jamais.

Il perdu de son élan, et ses résultats subirent les conséquences de sa démotivation. Il n'y avait plus que les cours de vol qui suscitait son intérêt. Il y eu une période où, absent, il s'isola et perdu la plupart de ses amis. Pourtant, très vite, l'enfant se reconstruit autour d'un talent qu'il n'avait jamais vraiment découvert. Sur un balais, il oubliait rapidement tous ses problèmes et se contentait d'être le meilleur. Distrait par cette nouvelle passion, il en oubliait peu à peu de penser à ses parents et redevint le Maximilian qu'il était avant les vacances de Noël.

Peu à peu, le Gryffondor s'habitua à ce nouveau mode de vie, et il finit sa première et deuxième année sans faire de vague. Sans se confondre dans la foule, il arrivait à ne pas se faire remarquer par les professeurs, et, s'il n'excellait nul part, il arrivait tout de même à ne pas se faire coller par de beaux sourires et quelques remarques bien placées.

C'est en troisième année que l'adolescent trouva vraiment l'occasion de s'épanouir. Il rejoignit l'équipe de Quidditch et devint une sorte de mini star dans sa maison, et il eut enfin l'impression d'être parfaitement à sa place. Lui qui n'avait jamais été très motivé pour ses études les négligea peu à peu, et se retrouva bien embêté quand vint le temps des BUSEs. Il se retrouvait face à une copie, et ne pouvait plus tricher avec une belle prouesse de Quidditch. Si il ne les obtint pas haut la main, il s'en sortit tout de même, mais ne changea pas pour autant sa relation au travail scolaire les années suivantes.

Sa nouvelle petite notoriété lui redonna confiance en lui, et il devint un enfant capricieux, bien que toujours charmant. Il était de ces adolescents dont l'insolence n'agace pas, et passait toujours entre les mailles du filet. Il devint vite un séducteur. Même si ses actes n'étaient pas toujours nobles, il restait toujours fidèle aux valeurs que lui avait enseigné sa famille.
Ses Aspics furent un fiasco mémorable. Ca aurait pu être mille fois plus grave si, encore une fois, son talent de batteur ne l'avait pas sauvé. Il rejoint l'équipe d'Irlande et, rapidement, obtint la reconnaissance des supporters.

Il sortit avec Dawn, une sorcière avec qui il n'avait aucun point commun. Ca c'était fait comme ça et, enfoncé dans leurs habitudes, ni l'un ni l'autre n'avait pensé à lacher l'autre. Pourtant, Maximilian rencontra Emily et tomba amoureux de l'ex Serdeigle. Elle était son contraire. Intelligente, les goût de luxe de la jeune brune était différent de ceux de Maximilian qui, bien que riche et entretenant une apparence soigné, restait quelqu'un de beaucoup plus simple. Il aimait cette façon qu'elle avait de prononcer son nom comme si son avenir dépendait de la réponse du sportif. Il aimait ses yeux. Il aimait son caractère. Il l'aimait. Tant et si bien qu'il l'épousa. Prenant le courage d'abandonner Dawn. Emily tomba enceinte. Ce n'était pas l'enfant de Maximilian mais il lui pardonna.

Vint la guerre. Maximilian prit clairement le camps des plus faibles, et se battu aux cotés de ses amis. Il en perdit la plupart, mais lui, s'en sorti plutôt bien. Il était détruit par la perte de son père, tué sous ses yeux par un mangemort encapuchonné. Il ne pourrait jamais se venger et son coeur se serra à jamais de cette injustice. Quand il se pensa, lui et sa famille, sorti d'affaire, sa mère fut assassinée. Il la retrouva dans son salon, armé d'un simple pistolet. Comment aurait-elle pu lutter contre des mangemorts armés de baguettes? Elle qui avait toujours refusé de se mêler aux sorciers était quand même tombée sous leurs coups. L'ironie, pour Maximilian, était trop dur à supporté. Il parti et ne revint jamais dans la maison qui fut son foyer pendant une dizaine d'années.

Il ravala ses idéaux pour protéger l'enfant de sa femme, et continua le Quidditch, seul moment où il parvenait à oublier ses désillusions.