L'évolution du Contexte
Ils croyaient que la paix était revenue, qu'ils pourraient vivre innocemment, qu'après tant d'années de souffrances, on leur avait enfin accordé une ère de paix et de tranquillitée.
Mais rien ne se passe jamais comme prévu, et lorsque Kingsley Shakelbot fut assassiné, personne ne pensa un seul instant que les forces des Ténèbres pouvaient être impliquées. Consciemment ou non, chacun détournait les yeux lorsqu'un évènement suspect se produisait. Pourquoi s’inquiéter, le Mage Noir était vaincu, et ses partisants étaient morts ?
Le Royaume-Uni vivait, se voilant la face quand à ses évènements de plus en plus étranges, jusqu'au jour où leur retour était tellement évident que seul les bornés refusèrent d'y croire.
Ce fut d'abord de petites choses; quelques fous qui criaient le retour des mangemorts et qui ne furent pas entendus, des actes de sabordages envers des entreprises moldues, .. des actes si espacés et marginaux qu'ils ne furent pas liés, et qu'on ne reconnut pas leur importance.
Puis un jour, lorsque des élèves se firent attaqués à Poudlard et que l'un d'entre eux fut retrouvé mort, l'opinion se posa enfin les bonnes questions.
Le Ministère se décida à envisager le retour des forces obscures, et remis en place un bureau d'enquête à ce sujet, en collaboration avec le Service des Aurors.
Entre ceux qui trouvaient ce retour improbable & risible, et ceux qui n'y croyait simplement pas, le Ministère eut beaucoup de mal à mettre en place ce bureau et à commencer les investigations.
Après près d'un mois d’existence, l'enquête pris un tournant effroyable lorsque des aurors arrêtèrent une jeune femme après que celle-ci ai torturé une née moldue. Elle fut emmenée, questionnée, et après des heures de silence, on se décida enfin à lui donné du Veritaserum. Les mots de Cameron E. Hayes furent inquiétants. Elle évoqua avec un petit sourire aux lèvres qu'elle avait reçu un ordre par lettre, qu'elle devait tuer cette née moldue qui avait agit contre eux.
Quand ils lui demandèrent qui ils étaient, elle répondit simplement « le Conseil ».
Les heures de questions et de torture qui suivirent ne servirent à rien, elle n'en savait pas plus, sinon qu'elle devait faire ce qu'elle avait fait.
On ne sait comment -certainement à cause d'une langue indiscrète-, les détails de cet interrogatoire furent publiés dans la Gazette du Sorcier.
Les réactions furent diverses, et dans cette incompréhension générale, une seule chose semblait certaine aux yeux de tous; ça ne faisait que commencer.