Toutes les histoires ont un début. Mais tout les débuts ne sont pas pareil. Et pour bien comprendre cette histoire, il faut remonter plus loin dans le temps. Faisons donc un saut de quelques années en arrière. Son père, un pur anglais, sorcier de sang Pur, dont les ancêtres ont toujours vécu dans la City londonienne venait de finir ses études. Il avait donc décidé de partir faire un tour du monde pour le découvrir. Ce fût en France, lorsque son voyage s'acheva, qu'il fît la rencontre de sa mère. Une jeune française à la lignée tumultueuse, sang mêlée, mais cela n'enlevait rien à son charme. Et après tout, dans la ville de lumières, dans cette ville qui ne dors jamais, dans cette ville de rêve, tout le monde pouvait vivre le sien. Ils vécurent donc pendant deux petites années dans la capitale française, mais cela n'était pas vraiment du goût de son père qui avait du mal à se faire à cette vie là. Il fût donc décidé que sa mère et lui iraient vivre à Londres. Ce ne fût que peu de temps après qu'ils se marièrent et qu'un jeune garçon finis par venir au monde. C'était un petit matin d'été, il faisait encore frais dehors et il venais juste d'arriver. C'était le 25 mai 1992. Il fût décidé qu'il s'appellerait Samuel Joseph Eusebe Scott, chaque prénom étant respectivement ceux de son grand père maternel et celui de son grand père paternel. Le jeune Samuel grandit donc dans cette famille de sorcier, recevant une éducation plutôt libre, même si ses grands parents paternels tentaient tant bien que mal de lui apprendre un les bonnes manières. Ces derniers, de la vieille école, pensaient toujours que les sang Purs étaient une lignée de sorciers qu'il fallait respecter et craindre, et que de ce fait, ils se devaient de se conduire comme des Lords et des Ladies de haut rang. Une fois par an, il lui était permis d'aller voir ses grands parents maternels qui vivaient maintenant dans la Provence française. Ils avaient là bas une maison qui n'avait rien à envier aux beaux manoirs anglais. Le travail de sa grand-mère au Ministère de la Magie avait pu lui apporter de quoi vivre tranquillement avec son mari. Même s'il n'en a pas toujours été ainsi. Car oui, travailler à un poste important du Ministère français et avoir épouser un simple moldu, cela n'était pas du goût de tout le monde. Mais sa grand-mère était une femme forte et qui savait s'imposer. Et sa mère en avait hérité. Elle avait su se faire elle même une place dans la société anglaise et elle et son mari avaient une rentrée d'argent qui était bien assez suffisante pour vivre convenablement et s'offrir quelques petits plaisirs de temps en temps. Ce fût donc dans un milieu plutôt aisé, où la magie faisait corps à la vie de chacun que le jeune Samuel commença sa jeune vie.

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    Lorsqu'il reçut sa lettre d'admission à Poudlard, ce fût lors d'un voyage en République Tchèque. Son père avait décidé de l'instruire sur les hauts lieux magiques et la petite famille visitait donc la capitale. Prague était une ville extraordinaire, et peu d'enfants avaient la chance de faire de si merveilleux voyages. A la vue de la petite enveloppe annonçant le début des études de son fils, son père décida donc de lui faire un cadeau. Il lui acheta donc furet albinos trouvé sur un marché de la capitale. Cet animal avait la particularité d'avoir non pas une, mais deux queues. Personne ne dit jamais à Samuel si l'animal était né ainsi ou si un sortilège de métamorphose lui avait fourni ce membre supplémentaire. Toujours est-il qu'il adorait son furet qu'il nomma Merlin, même si ce prénom n'était pas forcément au goût de tout le monde et que ledit furet causait pas mal de dégâts lorsqu'il était laissé en liberté. Lorsqu'il le montra à Léonora, son amie d'enfance, avec qui il avait passé bien des journées à s'amuser, elle le trouva tout aussi merveilleux et il décida ce jour là qu'un jour, il lui en offrirait un.

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    Son entrée à l'école se fit comme celle de tout jeune sorcier. Il traversa le lac en barque et le petit groupe de premières années dans lequel il était fût amené jusqu'à la Grande Salle et ils attendirent devant les marches. Même si Samuel connaissait déjà le rituel pour avoir entendu son père en parler pendant presque chaque instant des vacances d'été qui venaient de se terminer, il était tout de même surprit lorsqu'il vit le Choixpeau s'animer. Il dût attendre presque jusqu'à la fin, et lorsque son nom fut prononcé et qu'il se posa sur le tabouret, le Choixpeau n'eu pas même touché sa tête, frôlant à peine ses cheveux, qu'il prononça le nom de sa maison pour les sept années à venir.

-Serdaigle !

    Il se dirigeât alors vers la table de sa maison et s'assit entre un garçon de cinquième année et une jeune fille de première année comme lui et qui venait juste d'être répartie elle aussi. Tout à la joie de faire partie de cette maison que son père trouvait très honorable -même si lui avait été à Serpentard- il n'avait pas vraiment fait attention au nom de la jeune fille. Il lui semblait qu'elle s'appelait Harcher ou quelque chose d'approchant.

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    Ce fût donc dans la grande tour de Serdaigle qu'il passa la plupart de sept années qui suivirent. Bien sûr, il allait en cours, mais ses lieux de prédilections étaient la Bibliothèque et la Salle Commune des Serdaigles. Parfois il se retrouvait dans le Parc, trainé par Léonora pour le sortir de la grande bâtisse dans laquelle il restait enfermé la plus part du temps. Cela ne l'aurait pas dérangé plus que cela si ce n'était pas pour côtoyer des gens qu'il ne connaissait pas. Même si certains le connaissaient et qu'il trouvait cela encore plus dérangeant. Quoi de pire que quelqu'un que vous ne connaissez pas et qui, lui, vous connait ? Malgré cela, il eut une scolarité exemplaire, réussissant ses BUSE et ses ASPIC avec mention. Mais il ne savait pas quoi faire plus tard. Au grand dam de ses parents, il décida de travailler tout d'abord aux Trois Balais. Il fût rejoint quelques temps par Léonora qui ne savait pas non plus quoi faire de sa vie à ce moment là. Il avait réussit à la faire engagé, mais elle ne resta pas aussi longtemps que lui en tant que serveur. Alors que la jeune femme quitta rapidement ce travail, il y resta pendant près de trois années. Mais les temps changèrent malheureusement. Les Mangemorts vainquirent la Résistance, et même si le Seigneur des Ténèbres n'était plus, le Mal régnait maintenant sur la grande Albion. Il s'était insinué jusqu'au coeur du Ministère. Les nés moldus étaient devenus les nouveux martyrs, ne connaissant aucun répit. Les sang-mêlés étaient un peu moins bousculés, mais ils n'en menaient pas large non plus. La mère de Samuel quitta ainsi son poste au Ministère, laissant son mari travailler seul. Lui étant un sang-Pur, il avait un peu plus de liberté, même si certains extrémistes le considéraient comme un traitre à leur sang. Dans ce contexte là, Samuel ne pouvait se résoudre à rester un simple serveur de bar. Un jour, voyant une annonce dans la Gazette des Sorciers pour un poste de pigiste, il postula là bas. Il retournait à la vie londonienne et quittait le bar pour entrer à la Gazette des Sorciers le mois suivant. Depuis maintenant quatre années, il travaille comme journaliste, prenant du grade petit à petit. Mais le chemin vers la gloire est long. Tout ceci est donc encore une suite à écrire dans un journal, le journal de sa vie, dont chaque seconde est une lettre indélébile, chaque instant un mot ineffaçable, chaque phrase un tournant de vie qui ne s'achèvera pas tout de suite. Mais dont personne ne connait encore l'histoire.